Στοίχοι: Jean Ferrat. Oural Ouralou.
C'est dans l'aube chere a Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyere
Sous tes pattes fraiches legeres
S'elevaient comme une oraison
Berger des landes familieres
Tu vivais digne et solitaire
Animal doue de raison
J'ecris ce jour anniversaire
Ou tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui regnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se mefier du paraitre
De nous deux qui etait le maitre
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vecus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournees
Et cette vie qui fut la mienne
Il me semble que tu l'entraines
A la semelle de tes souliers
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Jour apres jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaitre
C'est ce qui fait vieillir trop tot
Au paradis des chiens peut-etre
Ton long museau a la fenetre
Tu nous accueilleras bientot
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuees
Le vent siffle dans ton pelage
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes annees
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyere
Sous tes pattes fraiches legeres
S'elevaient comme une oraison
Berger des landes familieres
Tu vivais digne et solitaire
Animal doue de raison
J'ecris ce jour anniversaire
Ou tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui regnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se mefier du paraitre
De nous deux qui etait le maitre
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vecus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournees
Et cette vie qui fut la mienne
Il me semble que tu l'entraines
A la semelle de tes souliers
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Jour apres jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaitre
C'est ce qui fait vieillir trop tot
Au paradis des chiens peut-etre
Ton long museau a la fenetre
Tu nous accueilleras bientot
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuees
Le vent siffle dans ton pelage
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes annees
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Jean Ferrat