Στοίχοι: Maxime Le Forestier. Si Je Te Perds.
Ils sont deux,
Comme les bords des rivieres,
Ils sont deux.
Le temps, le feu,
Le vent, l'espace
Et l'eau qui passe
Au milieu d'eux
N'ont rien pu faire.
Separez-les demain :
Ils se tiendraient par la main
A des annees lumiere.
Dans un coin de la terre,
La riviere emmuree
Entendait murmurer :
"Si je te perds...
Je te chercherai partout.
Ne reste pas loin de nous
Si tu t'en vas loin d'ici."
Ils sont deux
Et la foule est sauvage.
Ils sont deux
Pour un adieu,
Pour un voyage.
Un seul bagage
Au milieu d'eux.
Leurs mains se serrent,
Melangees dessus, dessous
Comme le ciment des cailloux,
Comme le ciment des pierres
Et les garde-frontieres,
Dans leurs c?urs de statues
N'auront pas entendu :
"Si je te perds...
Je te chercherai partout.
Le monde est fou
Et le c?ur des femmes aussi."
Si je te perds,
La rue glacee s'en fout.
La mer oublie les cailloux
Qu'elle a jetes par terre.
Dans la ville engourdie,
Quatre mots, chaque hiver
Sur le mur de l'oubli :
"Si je te perds..."
Dans la ville engourdie,
Quatre mots, chaque hiver
Sur le mur de l'oubli :
"Si je te perds..."
Comme les bords des rivieres,
Ils sont deux.
Le temps, le feu,
Le vent, l'espace
Et l'eau qui passe
Au milieu d'eux
N'ont rien pu faire.
Separez-les demain :
Ils se tiendraient par la main
A des annees lumiere.
Dans un coin de la terre,
La riviere emmuree
Entendait murmurer :
"Si je te perds...
Je te chercherai partout.
Ne reste pas loin de nous
Si tu t'en vas loin d'ici."
Ils sont deux
Et la foule est sauvage.
Ils sont deux
Pour un adieu,
Pour un voyage.
Un seul bagage
Au milieu d'eux.
Leurs mains se serrent,
Melangees dessus, dessous
Comme le ciment des cailloux,
Comme le ciment des pierres
Et les garde-frontieres,
Dans leurs c?urs de statues
N'auront pas entendu :
"Si je te perds...
Je te chercherai partout.
Le monde est fou
Et le c?ur des femmes aussi."
Si je te perds,
La rue glacee s'en fout.
La mer oublie les cailloux
Qu'elle a jetes par terre.
Dans la ville engourdie,
Quatre mots, chaque hiver
Sur le mur de l'oubli :
"Si je te perds..."
Dans la ville engourdie,
Quatre mots, chaque hiver
Sur le mur de l'oubli :
"Si je te perds..."
Maxime Le Forestier